AERES : agences d'évaluation de l'enseignement supérieur
Voici une évaluation des masters de l'ULCO par la très officielle AERES.
Pour l'histoire pages 14 à 15. Je mettrais le lien plus tard .
Le texte :*************************************
Avis par spécialité
Histoire Littorale et Régionale
Appréciation (A , A, B ou C) :
B
Point fort : Une formation concentrée autour des questions maritimes et des relations franco-britanniques permet de ne pas disperser les forces. La capacité de production personnelle d’un travail par les étudiants est présente de manière importante dès le M1.
Points faibles : A la différence de la spécialité "Tourisme", la spécialité "Histoire", offre une formation réduite à la portion congrue (4h/semaine en M2) et largement mutualisée avec des cours non disciplinaires. La cohérence de ces cours (SIG, statistique appliquée, géographie et sociologie du tourisme) par rapport à la formation disciplinaire n’a pas été montrée dans ce dossier. L’adossement de ce master à finalité recherche au laboratoire d’appartenance des enseignants-chercheurs n’a pas été explicité et les critères scientifique du mémoire de recherche (32 ECTS sur 60 en M2) demeurent très flous
Le taux d'échec en M1 et surtout en M2 est particulièrement inquiétant.
Le devenir professionnel des étudiants inscrits dans cette spécialité est très peu satisfaisant.
Recommandations : Repenser l’adossement de la spécialité « recherche » aux activités du laboratoire et démontrer en quoi les cours mutualisés participent de manière cohérente à la formation disciplinaire.
Les critères scientifiques des mémoires et essai de recherche (M1 et M2) doivent être précisés. Quelle continuité entre M1 et M2 ? « Quelques dizaines de pages », une « centaine de pages » : pour un mémoire de M2 qui compte pour 32 ECTS sur 60, on attend plus de précisions sur la nature et les caractéristiques de ces travaux.
Etudes des faits religieux
L’avis concernant cette spécialité a été communiqué à l’établissement support.
Tourisme
Appréciation (A , A, B ou C) : A
Points forts : Il s’agit d’une formation cohérente et attractive, qui permet aux étudiants sélectionnés de se placer de manière adéquate sur le monde du travail. Des partenariats intéressants sont prévus avec l’Université de Stralsund. La grande variété des unités d’enseignement et la complémentarité des M1 et M2 favorisent la mise en place de parcours individualisés avec projet tutoré de groupe en M2. Les UE, avec unité d’ouverture proposée aux semestres 1 des M1 et M2, permettent un élargissement des compétences à des étudiants d’horizons géographiques variés, de disciplines diverses et à un public en formation permanente.
L’aspect professionnalisant, avec un taux important d’intervenants et un stage de 4 à 6 mois, contribue à l’insertion professionnelle des étudiants dans des structures locales, nationales voire internationales et à la construction de pré-projets adaptés à leurs aspirations.
Le devenir des diplômés et l’importance de l’équipe pédagogique.
Ouverture internationale et apprentissage des langues.
Point faible : La formation ne laisse pas véritablement de place à une réorientation recherche.
3
Recommandation : Réfléchir au renforcement d’un parcours recherche au sein de cette spécialité.
Histoire – Géographie (concours enseignement)
La présentation de cette spécialité devra être reconsidérée dans le cadre de la campagne 2010 des masters « métiers de l’enseignement » en fonction des prochaines directives ministérielles.
Commentaire et recommandations Il est nécessaire de repenser l’adossement de la spécialité « recherche » aux activités du laboratoire et démontrer en quoi les cours mutualisés s’inscrivent de manière cohérente à la formation disciplinaire. Envisager un renforcement de la part disciplinaire et/ou une ouverture à d’autres cours que ceux de cette mention pour permettre aux étudiants de construire des parcours différents (tous n’ont pas nécessairement vocation à s’intéresser au tourisme).
La professionnalisation de la spécialité «Histoire» est à renforcer, pour dépasser la filière «enseignement » en faisant intervenir des professionnels (archivistes, bibliothécaires, documentalistes, journalistes, conservateurs, entrepreneurs…) ce qui est indispensable pour un diplôme à vocation professionnalisante. Les passerelles entre recherche et enseignement sont à préciser.
La spécialité « Tourisme » mériterait de développer son versant recherche.[b][i][u]